Département de police de Los Santos
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Dimetrice_Dorosey
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VOLUME 3 - Procédures de Service Empty VOLUME 3 - Procédures de Service

Sam 24 Sep - 14:29



VOLUME 3 - Procédures de Service 1654712293-8gcgo210

LOS SANTOS POLICE DEPARTMENT
VOLUME 2 - Procédures de service

SOMMAIRE :
1 - Procédure de contrôle
2 - Procédure d'arrestation
3 - Procédure d'usage de la force létale et non létale
4 - Procédure d'intervention face à des suspects armés
5 - Procédure de saisie
6 - Procédure d'officier à terre
7 - Procédure de maintien de l'ordre
8 - Procédure de premiers secours


[left]

1. PROCÉDURE DE CONTRÔLE :

Pour signaler à un véhicule de se ranger, vous devez activer vos gyrophares et sirènes ainsi que faire une injonction au mégaphone.
Cette injonction doit vous identifier, en rappelant que vous êtes du département de police de Los Santos.
Elle doit également ordonner au véhicule de se ranger sur le bas coté et de couper le moteur. Exemple :
Département de police de Los Santos, rangez-vous sur le bas côté et coupez le moteur.

Vous devez alors vous placer sur le bord de la route, en décalé et derrière le véhicule, de façon à laisser un espace pour le contrôle et aussi d'être protégé par votre unité lorsque vous serez entrain de contrôler à pieds.

Une fois vous être assuré que le moteur du véhicule est bien éteint, vous devez signaler à la radio que votre unité est en cours de contrôle. Votre message radio doit fournir les informations suivantes :
Indicatif de votre unité, annonce du contrôle, lieu du contrôle, informations sur le véhicule contrôlé (type, couleur et plaque d'immatriculation), ainsi que le nombre d'occupants à bord. Le fait d'annoncer un code 4 (pas besoin de renfort) ou code 2 (besoin de renfort) pour le contrôle est facultatif.

Le message radio effectué, vous commencez par lancer une recherche dans l'ordinateur de bord sur la plaque d'immatriculation, vous pourrez déjà avoir un minimum d'informations sur la personne que vous contrôlez.

Ensuite, vous pouvez sortir de votre unité avec la main sur votre holster par prévention, vous mettre à hauteur de la fenêtre du véhicule contrôlé, soyez attentif aux passagers, au conducteur et à votre environnement, présentez-vous au conducteur de cette manière : grade nom et affectation.

Vous devrez demander au conducteur son permis de conduire ainsi que sa carte d'identité, il est interdit d'user du mot "papier" qui n'a aucune valeur juridique. Vous devrez faire une recherche depuis votre smartphone de fonction sur l'identité du conducteur, mais aussi en vérifiant que le conducteur ne figure pas sur le listing des avis de recherche, et que le véhicule lui appartient bien.

(( Commande à utiliser lors du contrôle : /bdd plaque + /bdd fiche + /checkwanted ))

La vérification d'identité effectuée, vous devez avertir le conducteur de la commission d'une infraction routière de sa part, en lui précisant le montant de l'amende d'après le code de la route. Vous rédigez l'amende sur votre smartphone de fonction et prévenir qu'il la recevra à son domicile dans les plus brefs délais ET AUSSI qu'il est en droit de contester l'amende auprès du bureau du procureur.

(( Commande à utiliser pour verbaliser : /amende , le joueur a l'obligation de l'accepter immédiatement, sinon prévenir un staff. Même s'il souhaite contester, il doit accepter l'amende.))

La verbalisation terminée, vous pouvez rendre les documents au conducteur et mettre fin au contrôle en restant poli et courtois.

Une fois remontée dans votre unité, vous devrez avertir à la radio de la fin de votre contrôle en respectant la procédure du manuel des communications.


Que faire si le véhicule entame un refus d'obtempérer ?
Si vous vous êtes assuré que le conducteur ait éteint le moteur de son véhicule, vous pouvez remonter rapidement dans votre UPS le temps que le moteur du véhicule du suspect redémarre. N'oubliez pas que vous devez garder le moteur de l'UPS allumé pour éviter toute fuite. Si pendant le contrôle le conducteur semble décidé à fuir, vous pouvez lui ordonner de poser les clefs de son véhicule sur son toit, afin de s'assurer qu'il ne prenne pas brusquement la fuite.

Que faire si le conducteur ou un passager sort du véhicule et se montre hostile ?
La première chose dont vous devez vous assurer pendant un contrôle est d'avoir un visuel constant sur les mains de toutes les personnes dans le véhicule contrôlé.
Si l'une des personnes utilise son téléphone, faites preuve d'autorité en lui en interdisant, et en le posant quelque part.
Si une des personnes sort du véhicule, vous pouvez sortir votre arme de votre holster, sans pour autant braquer le suspect. Vous devez lui ordonner de remonter dans le véhicule immédiatement.
Si au bout de trois injonctions le suspect persiste, vous êtes autorisés à l'arrêter pour refus d'obtempérer.


2. PROCÉDURE D'ARRESTATION :

Il est impératif tout au long de la procédure de garder le contact visuel sur les mains du suspect. Si celui-ci est en voiture et dangereux, placez-vous derrière votre portière et braquez en sa direction avec votre arme de service, puis ordonnez-lui de sortir en ouvrant le véhicule de l'extérieur, de sortir sans geste brusque.
Tout mouvement suspect, rapide peut-être interprété comme une menace, attention cependant à répliquer de façon proportionnelle. Utilisez votre mégaphone si vous en avez un pour donner les injonctions.

Les injonctions :
1) Conducteur, vous allez suivre mes instructions.
2) Conducteur UNIQUEMENT, ouvrez la fenêtre de votre main droite.
3) Conducteur, de votre main droite, ouvrez la porte depuis l'extérieur, sans sortir
4) Les passagers RESTENT dans le véhicule, et gardent leurs mains en évidence
5) Conducteur UNIQUEMENT, sortez lentement du véhicule, mains en évidence.
6) Reculez vers nous de quelques pas.
7) Placez vous au sol, face contre terre.

Une fois le suspect à pied, celui-ci doit impérativement mettre ses mains sur la tête et se placer en premier temps à genoux sur le sol, puis allongé.
Assurez vous que votre coéquipier vous couvre, et allez le menotter. Dès ce moment là vous effectuerez une palpation du suspect afin de vous assurer qu'il n'est pas armé.

En dernier lieu, vous lirez ses droits :
« Vous êtes en état d'arrestation pour X. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz sera retenu contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit à un avocat. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d’office. »

Tout le long de la procédure d'arrestation, vous devez être vigilant à ne pas commettre un tir croisé avec vos collègues.

3. PROCÉDURE D'USAGE DE LA FORCE LÉTALE ET NON-LÉTALE :

En tant qu'officier de police vous devez protéger et servir, cela impose un usage de la force proportionné à l'action.

En toute circonstance un officier de police, ne doit pas répliquer verbalement aux outrages.

Un suspect armé d'une arme blanche et/ou menaçant doit être si envisageable neutralisé à l'aide d'une arme non létale, après sommation. (Taser, beanbag..).
L'usage de la force létale n'est employée que pour répliquer ou en dernier recours face à une situation possiblement mortelle, et qui nécessite une décision rapide.

Chaque action hostile d'un policier entreprise à l'encontre d'un citoyen doit être obligatoirement précédée d'au moins une injonction précise et qui indique l'appartenance du policier au service de police, sauf si l'action est une réplique.

En outre il est impératif avant d'user son arme de s'identifier comme policier ou être facilement identifiable, d'ordonner avant d'agir, et de ne tirer que si la personne persiste son action malgré les injonctions ET que son action puisse conduire ou permettre un acte mortel.
Les exceptions possibles à ces consignes sont : La réponse (on vous tire dessus) ou l'urgence (on frappe à mort une personne).

Parmi les situations considérées comme mortelle : Un suspect avançant (armé ou non) vers un policier qui le braque et qui persiste malgré les injonctions de celui-ci, un suspect braqué qui malgré les injonctions place ses mains à des endroits suggérant qu'il dégaine, situations non exhaustives.

Parmi les situations considérées comme non-mortelle : Un suspect muni d'une arme blanche qui reste statique (ne bouge pas), et n'émet aucun geste menaçant, n'obéissant pas en revanche aux injonctions lui étant donné, un suspect en phase de situation d'arrestation qui prend la fuite (en véhicule ou non),  situations non exhaustives. Les situations considérées comme non-mortelle doivent être gérées par la force non-létale.

Si un suspect décède ou est blessé après l'usage de la force létale, les premières choses a faire est de désarmer le suspect, le menotter et faire appel à un superviseur et à un inspecteur des affaires internes. Portez ensuite les premiers secours sur le suspect et demandez immédiatement une ambulance sur place.

Les affaires internes une fois sur place prendront votre version et ouvriront une enquête pour juger la légitimité des tirs. En cas d'indisponibilité des affaires internes, les superviseurs prendront votre déposition et la transmettront au bureau des affaires internes.

A. Règle d'usage sublétale (BEAN BAG/FLASHBALL)

Le sublétal est une arme qui peut s'avérer mortelle dans certaines circonstances. Il est l'emploi de la force et doit être fait dans les conditions de légitime défense tout comme l'arme à feu. Il doit être utilisé de manière proportionnelle à la force ennemie utilisée.

   • Le sublétal est une arme de moyenne distance. Son usage n'est pas possible à bout portant ou à moins de 6 mètres ;
  • Il peut être utilisé pour se défendre d'un individu qui s'apprête à se diriger, en représentant une menace réelle pour la police, sur les forces en place ;
  • Il peut être utilisé pour se défendre d'un individu commettant des exactions lors d'attroupements contre les forces de police ou contre les personnes (et pas les biens) ou pour défendre une zone définie, et uniquement si les moyens basiques ont été déployés vainement (fumigènes, lacrymogènes) ;
  • Il ne peut pas être utilisé pour faire cesser la fuite d'un individu (auquel cas il faudra utiliser le taser), le neutraliser ou le faire se rendre ;
  • L'usager ne doit pas tirer dans le triangle génital, au niveau du cœur et au-dessus de la ligne des épaules ;
  • Lorsque l'arme est utilisée hors de ce cadre (en patrouille face à un événement imprévu), chaque tir doit être approuvé par un supérieur capable d'en déterminer les conditions (officier III au minimum) ;
  • Les services doivent s'assurer du bon état de santé du suspect après chaque tir et devront convoquer les services d'urgence dès qu'il y en a nécessité ;
  • Lorsqu'il s'agit d'utiliser cette arme individuellement pour des attroupements, des sommations claires et distinctes doivent être établies avant de faire usage de telle arme ;
  • Outre la présence du sublétal dans les véhicules par la réglementation du département, les officiers le portant sur soi doivent y être autorisés par un supérieur sauf s'ils sont menés à en faire usage de manière imminente lors d'événements inopinés ;


4. PROCÉDURE D'INTERVENTION FACE A DES SUSPECTS ARMÉS :

A. Sécurisation du périmètre

La première chose à faire s'est de sécuriser le périmètre et de veiller à ce que le ou les suspects n'aient pas la possibilité de fuir, en comptant les diverses issues possibles.
> Informez de la situation en radio et demandez du renfort, tentez de joindre le SWAT.
> Si vous en avez la possibilité fermez la route devant la maison, à l'aide de barrages ou des patrouilleuses présentes.
> Veuillez à ce que toutes les issues soient sous surveillances, portes fenêtres. (( Ne pas se limiter au spawn maison ))

Si le SWAT est disponible :
> Restez à l'extérieur et sécurisez les lieux, ainsi que les sorties connexes. Veuillez à ce que personne n'entre dans le périmètre et a ce qu'aucun individu ne puissent sortir de la maison.

Si le SWAT est indisponible :
> Une équipe d'officier sera formée et ils s'équiperont lourdement afin de pénétrer dans la maison.


CAS PRÉCIS : RETRANCHEMENT
Vous faites ici partie de l'équipe d'intervention, vous pénétrez dans la maison :

Il faudra former une ligne le long du mur, de préférence de chaque coté de la porte. Le premier défoncera la porte à l'aide d'un bélier, ou d'un shotgun conçu spécialement pour dégonder les portes.

Une fois à l'intérieur, il faut rapidement se placer à couvert, et être attentif, annoncez-vous en criant une phrase de sommation, et essayer d'engager la négociation.

Si le suspect n'est pas ouvert à la négociation, le plus prudent et de lancer des fumigènes dans la pièce. Vous serez protégé à l'aide de vos masques.

En dernier recourt aura lieu la fusillade à l'intérieur, en ce cas montrez vous prudent, et soyez toujours à couvert. Ne jouez pas les héros laissez le suspect épuiser ses munitions.


B. Investigations dans une propriété :

Dans une maison, vous avez l'avantage d'être dans un milieu fermé et donc sur un terrain d'enquête minimisé. Chaque détail est important, il faut être équipé de gants en plastique pour éviter d'effacer des preuves comme des empreintes sur un objet. N'entrez pas dans la maison si vous n'avez pas mit de gants, c'est IMPORTANT.

Lorsque vous enquêtez sur un cadavre dans une maison, vous devez observer chaque détail : y a t-il eu une entrée par effraction (1) ? Est-ce qu'il y a eu des signes de lutte (2) ? Est-ce que des objets ont été volés (3) ? ...
Ces différentes questions pourront vous permettre d'effectuer des thèses :

(1) si il y a eu effraction, il peut s'agir d'un cambriolage qui a mal tourné, une exécution par une personne qui ne connaissait pas la victime. Dans le cas contraire, si il n'y a pas eu effraction, la victime devait forcement connaitre le suspect et l'a donc laissé entrer. Sinon, le suspect est quelqu'un qui peut inspirer confiance.

(2) si il y a eu lutte, le suspect devra sûrement avoir des hématome sur son corps, aura sûrement fait tomber des choses dans la maison. Il faut donc veiller au contexte des objets sur la scène : si vous voyez une paire de clés en plein milieu de la pièce, ce n'est pas par hasard qu'elles sont là. Vérifiez le corps d'un probable suspect lors d'un interrogatoire afin de vérifier si il a des hématomes.

(3) si des objets ont été volés, il se peut que vous fassiez des corrélations entre divers éventements passés (dispute pour un objet ? meurtre pour la drogue ? ...). Vous obtiendrez ainsi le mobile du crime.

Ce ne sont pas les seules questions à se poser ! Il y en a beaucoup d'autres qui varient selon le contexte. D'où l'utilité de travailler par binôme : vous avez différents avis sur la scène et donc vous pouvez rester "objectif".


5. PROCÉDURE DE SAISIE :

Dans le cas où vous réalisez une saisie, vous devez ramener les objets ou stupéfiants à la salle des coffres du poste de police. Vous serez dans l'obligation de remplir un formulaire décrivant la provenance des objets, la quantité, le lieu de la découverte...

(( En l'absence d'une salle des coffres, prenez un screen en preuve de la saisie et utilisez la commande /detruire ))

Si jamais le formulaire n'est pas rempli et que les objets ne sont pas restitués directement, vous encourrez une peine de prison pour la détention de ces objets.

Il est également obligatoire de mettre ces objets dans des sachets sous scellés pour éviter la perte de quantité et pour les identifier plus rapidement.

Dans le cadre de certaines enquêtes ou infiltration, vous risquerez d'avoir besoin de certains objets (comme de l'argent, de la drogue, des armes illégales).
Vous êtes autorisé à faire une demande auprès de votre inspecteur principal d'équipe, celui-ci vous autorisera ou non. Si c'est oui, vous pourrez emprunter en remplissant un formulaire les objets ou substances nécessaires.
Vous devrez les remettre à l'entrepôt sous un délai de 72 heures, dans le cas contraire, vous pourrez être inculpé de vol.

6. PROCÉDURE D'OFFICIER A TERRE :

L'appel radio est lancé : « nous avons un (des) officier(s) à terre blessé(s) par balle(s) sur notre position, renforts » : le Central répond immédiatement. Un signal sonore est émis sur l'ensemble des postes radio : dans les véhicules, sur les officiers, au commissariat. Un aigu, trois graves, un aigu.

L'ensemble des équipes est prévenu de la situation : au moins un de leurs collègues est atteint par une arme à feu. Tous les effectifs - même hors secteur - quittent leurs activités dans l'urgence : excepté les appels 9-1-1 ou les urgences vitales déjà en cours.

Il est cependant très probable que le traitement des urgences soit ralenti par cette situation.

Un contrôle routier peut, pour ces raisons, être interrompu : une course poursuite aussi.

Tous les effectifs se rendent sur les lieux, le périmètre est marqué, grand, large et suffisant pour opérer. L'accès des urgences médicales doit être facilité par tous les moyens : déviations, barrages routiers. Une véritable cohésion de groupe doit être menée.

Dans les cas où les urgences seraient trop longues à arriver, la cohésion de groupe doit elle aussi permettre de s'y substituer. Pour cela, dans les situations les plus graves, l'officier peut être transporté par les propres moyens de la police jusqu'à l'ambulance dès qu'elle arrive : levé par un groupe d'officiers pour qu'il soit le moins bousculé possible et posé sur le brancard à l'arrière - sans que les premiers soins lui aient été fait. Mais ces situations sont extrêmement rares.

L'officier, s'il peut parler, explique en premier lieu là où il a mal, et fait gagner du temps aux autres officiers. Il pourra, notamment, répondre aux questions « qui, quoi, vers où ? » (qui a tiré, avec quoi, vers où le ou les auteurs ont pris la fuite) : dans le cas où il est conscient mais incapable de réagir, il prend, de lui même, la décision de serrer la main ou de cligner des yeux, s'il le peut.

Cela ne remplace pas la procédure habituelle de premiers secours exigeant que la question soit posée.
Un officier reste constamment à côté de l'autre officier : il s'agit de faire présence fraternelle avec lui et de le maintenir éveillé ou de rester physiquement avec lui s'il ne l'est pas.

Une ou deux équipes se désignent : l'ambulance est escortée. Éventuellement, des motos ouvrent la route à l'ambulance. Personne ne s'introduit dans le convoi. Par principe c'est un véhicule derrière, un véhicule devant - auquel cas, s'il y a un seul véhicule il ira devant l'ambulance, s'il y en a trois deux iront devant et une derrière.
Sur zone, le ou les auteurs des faits doivent être trouvés. Le périmètre, bouclé, est par principe littéralement couvert d'uniformes. Les individus autour sont interrogés, les identités toutes relevées. L'officier, s'il peut parler, témoigne dans l'urgence auprès d'un autre agent qui prend note de toutes les informations disponibles dans l'ambulance, encore (il répète).

En parallèle, un hélicoptère est dépêché sur la zone : il a pour mission de scruter les ruelles, les toits et tout ce qui pourrait s'apparenter à le ou les auteurs des faits. Lorsque le relevé des identités, des traces et indices, des témoignages et que l'ensemble de la zone a été vérifiée par un hélicoptère ou des patrouilles terrestres, la zone peut être évacuée. Les officiers assureront la garde des barrages et les patrouilles terrestres s'il n'y a pas d'hélicoptère avec leur MP5 à la main.

RÉSUMÉ D'ACTION POUR CAS CONCRET :
1. Prévenir : notifier qu'un officier est à terre - par balle. Le Central émettra les signaux et transmettra par lui-même l'urgence aux services médicaux.
2. Agir : les interventions non urgentes sont arrêtées au profit de l'intervention : tous l'effectif se rend sur zone.
3. Aider : l'officier reçoit les premiers soins selon les procédures acquises.
4. Protéger : la zone est fermée, large et grande afin de laisser les secours travailler : l'officier est caché de la voie publique par un drap opaque.
5. Rechercher : les auteurs par les témoignages, le relevé des identités... L'hélicoptère se rend sur place et opère.
6. Amener : l'ambulance est escortée par des voitures de police.
7. Lever : la zone lorsque l'ensemble de la procédure a été scrupuleusement suivie.

7.  PROCÉDURE DE MAINTIEN DE L'ORDRE :

La ville de Los Santos est régulièrement confrontée à des rassemblements de sa population : manifestation déclarée ou illégale, conflits entre quartier (brawl) et des émeutes.

Définition
Manifestation déclarée : Évènement culturel, commercial, organisé pour attirer un large public. Une demande a été formulée à la municipalité et celle-ci y a répondu positivement. La manifestation peut se tenir et le département de police doit l'encadrer en protégeant les abords et les possibles faiseurs de trouble.
Manifestation illégale : Aucune demande a été formulée à la municipalité, la manifestation illégale est souvent imprévue et oblige le département de police à s'organiser rapidement pour répondre fermement et faire cesser le rassemblement.
Conflits entre quartier (brawl) : Los Santos est gangrené par la violence des quartiers, parfois ces quartiers se retrouvent pour s'affronter sur fond de guerre de territoire, trafic en tout genre. Le département de police doit y intervenir pour faire cesser le conflit et éviter de nombreux blessés, voir meurtre.
Emeute : Soulèvement populaire, généralement spontané et non organisé, les émeutes ont l'objectif de faire un maximum de dégâts sur leur passage, représentants de la loi, magasins...ils sont leurs cibles prioritaires. Le département de police doit y mettre fin rapidement.

Ainsi, une procédure est mise en place, nommée RIOT CONTROL, elle a pour objectif d'uniformiser l'action des agents de terrain sur l'une des situations citées. Cette procédure établie par la police de Los Santos a été testée et son efficacité prouvée.

Ci-dessous les différentes étapes de la procédure :
1 - le superviseur annonce l'une des situations menant à un RIOT CONTROL (brawl, émeute, manifestation), toutes les unités disponibles ont l'obligation de converger sur un point de rassemblement donné par le superviseur, le superviseur demande le déploiement des blindés anti-émeute et tank à eau, il peut affecter des officiers librement pour les récupérer et ramener sur zone
2 - tous les officiers doivent s'équiper de leur gilet tactique et casque anti-émeute
3 - le superviseur affecte les officiers porteurs de beanbag, un au minimum, cinq au maximum selon l'effectif disponible
4 - les officiers doivent faire face à la situation en gardant des distances, ils bloquent les routes avec leurs unités, des barrages et des herses afin de couvrir leurs arrières
5 - les officiers équipés doivent former une ligne, matraque en mains, les affectés beanbag se trouvent derrière eux en soutien et ne doivent pas agir sans ordre de la supervision ou du commandement
6 - les blindés se positionnent derrière la ligne d'officiers pour garantir un effet de masse pour protéger l'arrière de la ligne d'officier, et aussi pouvoir passer devant si la situation devient critique
7 - sur ordre du superviseur ou commandent, les lignes avancent à une portée convenable de la situation,
8 - le superviseur doit formuler les sommations au mégaphone avant tout usage de la force :
« Vous participez à un attroupement. Obéissance à la loi. Vous devez vous disperser et quitter les lieux. »
« Obéissance à la loi. Dispersez-vous. »
« Obéissance à la loi, nous allons faire usage de la force. »

9 - après ces trois sommations, le superviseur peut donner l'ordre de faire avancer les lignes pour aller au contact des faiseurs de trouble, les officiers affectés au beanbag peuvent procéder à des tirs ciblés sur les individus les plus dangereux, sur ordre du superviseur
10 - si la ligne d'officiers ne suffit pas, les tanks à eau peuvent intervenir en restant derrière la ligne d'officiers afin de disperser les individus de force, toujours sur ordre du superviseur
11 - si l'eau ne suffit pas à faire cesser les troubles, le superviseur peut créer des trinômes d'intervention parmi les officiers, le trinôme est composé d'un tireur beanbag pour neutraliser, d'un officier menottage pour menotter et d'un troisième officier de soutien pour aider à l'arrestation, ils devront alors extraire au fur et à mesure les suspects en les sécurisant dans des unités laissées en retraite
12 - une fois la situation maîtrisée, les blindés doivent rester en statique sur les lieux afin de dissuader un retour des protagonistes et une reprise des hostilités, les officiers partent au poste de police pour procéder aux procédures d'arrestation
13 - le superviseur transmet un rapport détaillé au commandant du bureau des opérations

ILLUSTRATIONS DU MAINTIEN DE L'ORDRE :

VOLUME 3 - Procédures de Service HrdC7fd

VOLUME 3 - Procédures de Service ZLMKRhv



8. PROCÉDURE DE PREMIERS SECOURS

Les premiers secours en quatre étapes

1 - Sécuriser le lieu de l'accident et les personnes impliquées :
   
  • Evaluez les conditions de sécurité et vérifiez qu'il n'existe aucun danger supplémentaire
  • N'approchez le lieu de l'accident que si cela ne présente aucun risque pour vous. Dans la mesure du possible, assurez la sécurité des victimes et des autres personnes présentes.
  • Si la situation est dangereuse et si vous ne pouvez agir sans prendre de risque, alertez les services d'urgence. Établissez un périmètre de sécurité autour du lieu de l'accident en attendant l'arrivé des secours.

2 - Appréciez l'état de la victime
   
  • Présentez vous et expliquez à la victime ce que vous allez faire afin de la rassurer. Vérifiez qu'elle est consciente et respire normalement. En cas d’altération de la conscience ou de la respiration le pronostic vital peut être engagé.

3 - Demandez de l'aide
   
  • Emergency : Les Ambulanciers ainsi que les Pompiers. Contact direct.
  • 911 Ambulance : Les ambulanciers du All Saints Hospital en cas d'urgence à la santé.
  • La fréquence 911 : Les pompiers en cas d'incendie, d'accident.
  • La départementale : Pour avertir vos collègues au niveau municipal, prévenir l'unité d'intervention ou le FBI.

Vous devez pouvoir fournir aux services d'urgence :
Le numéro de téléphone d'où vous appelé
Votre nom
La nature du problème
Les risques éventuels
La localisation PRÉCISE de l’évènement
Le nombre de personne concerné
L'état de chaque victime
Les premières mesures prises

4 - Effectuez les gestes de premier secours
   
  • Faites les gestes d'une façon calme et non précipitée. Vous trouverez les procédures à suivre ci dessous.

Que faire quand la victime s'étouffe et répond ?
   
  • La victime répond à vos questions
  • La victime peut encore parler, tousser et respirer.
  • Incitez la victime à continuer à tousser
  • Installez la victime dans la position où elle se sent le mieux
  • Ne rien faire de plus
  • Demandez un avis médical
  • Restez auprès de la victime jusqu’à ce que : Les secours arrivent et la prennent en charge, la victime reprenne une respiration normale.


Que faire quand la victime s'étouffe et ne répond pas ?
  • La victime ne répond pas à vos questions mais est consciente
  • La victime ne peut ni parler, ni respirer, ni tousser. Elle peut émettre des bruits de sifflement ou tenter de tousser sans émettre de bruit
  • Donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chaque claque vérifiez si tout est rentre dans l'ordre.
  • Si les claques dans le dos n'ont pas d'effet, effectuer un maximum de 5 compressions abdominales.
  • Si le problème n'est pas résolu, alternez 5 claques et 5 compressions abdominales.
  • Si la victime perd connaissance, posez la délicatement sur le sol et alertez immédiatement les secours. Entreprenez une réanimation cardio-pulmonaire en commençant par effectuer 30 compressions thoraciques.
  • Poursuivez jusqu’à l'arrivez des secours, ou la reprise d'une respiration normale.

Que faire lorsque la victime saigne abondamment ?
  • Évitez si possible tout contact avec le sang de la victime. Demandez lui de comprimer elle même sa blessure.
  • Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées. (Gants, sac plastique, linge)
  • Allongez la victime en position horizontale
  • Demandez à une personne présente d'alerter les secours ou faites le vous même si vous êtes seul.
  • Si la plaie continue de saigner, comprimez la encore plus fermement.
  • Poursuivez la compression jusqu'a l'arrivée des secours.
  • Si vous devez vous libérer, appliquez un tampon relais pour remplacer votre compression manuelle.
  • Lavez vous impérativement les mains après avoir effectuer ces premiers secours

Que faire face à une victime inconsciente ?
  • Vérifiez que la victime ne réagit pas.
  • Libérez les voies aériennes
  • Vérifiez que la victime respire.
  • Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité (PLS)
  • Demandez à quelqu'un d'appeler les secours : Allez chercher de l'aide si vous êtes seul.
  • Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.

Que faire si la victime ne réagit pas, et ne respire pas normalement ?
  • Vérifiez que la victime ne réagit pas et ne respire pas normalement.
  • Demandez à quelqu'un de prévenir les secours d'urgence et d'apporter immédiatement un défibrillateur automatisé externe si il y en a un.
  • Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques.
  • Pratiquez ensuite 2 insufflations.
  • Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations.
  • Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale.

Que faire si la victime présente une plaie simple ?
  • Lavez vous les mains avec de l'eau et du savon liquide avant d'administrer les premiers secours.
  • Rincez la plaie sous un robinet d'eau froide pour la nettoyer. Utilisez dans tous les cas une source d'eau potable.
  • On peut utiliser de l'antiseptique.
  • Protégez la plaie avec un pansement adhésif.
  • Conseillez à la victime si la plaie devient rouge, chaude ou douloureuse de consulter un médecin.
  • Lavez vous les mains après avoir réalisé les gestes de premier secours.

Que faire face aux traumatismes ?
  • Calmez la victime et convainquez là de ne pas bouger
  • Demandez à une personne d'alerter les urgences
  • Conseillez fortement au blessé de ne faire aucun mouvement. Immobilisez la tête dans la position où elle se trouve en permanence avec les deux mains placés de chaque côté de celle ci après vous être agenouillé derrière le blessé et ce jusqu'à l'arrivé des secours.
  • Si la victime est agitée, n’immobilisez pas sa tête ni son cou contre sa volonté.


Les fractures, blessures musculaires ou articulaires, que faire dans ses situations ?
  • Appelez les secours.
  • Ne tentez pas de remettre en membre en place qui paraît déformé ou disloqué.
  • Refroidissez la blessure avec de la glace sans la mettre directement en contact avec la peau. Entourez d'abord la glace dans un tissu. Vous pouvez aussi utiliser un poche réfrigérante.
  • Ne refroidissez pas la blessure trop longtemps et jamais plus de 20 minutes consécutives.
  • Ne tentez pas d'immobiliser le blessé si les secours sont sur le point d'arriver. Conseillez à la victime de ne pas mobiliser le membre blessé.[/le
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